Ancre et Plume

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posté le 02-09-2016 à 20:58:35

ROMAN : Juliette, l'art d'être ressucyclable

 

Mon premier roman sortira à l'automne... à suivre!

 

 

 
 
 
"On avance dans ce roman comme dans une brume mouvante qui parfois s’écarte pour laisser apparaître une image, un lieu, un visage ...

A travers les émotions de Juliette les événements se devinent : sa vie d’artiste, sa vie de femme...
 
Les clefs que sèment l’auteur tout au long de ce roman, mènent à l’inéluctable, mais plus encore aux conclusions que notre corps peut rejeter violemment ce que notre esprit ne veut pas voir, et que l’amour destructeur peut aider à grandir."
 
Carole Duval
 


Commentaires

 

1. YSD  le 05-09-2016 à 15:33:01

Bravo! J'ai hâte de le lire...
J'espère que tu as passé un bel été!

 
 
 
posté le 22-08-2016 à 19:27:41

Essai : Le corps, l'esprit et l'âme

Le corps, l'esprit et l'âme


"C'est la principale différence entre l'enfant et
l'adulte : l'enfant a envie d'évoluer. L'adulte fait tout
pour ne pas changer."
Laurent Gounelle - Les dieux voyagent toujours incognito

 

 

 

 Photo : Henri-Noël Fournier

 

La triade est un tiercé qui peut être gagnant si on accepte de continuer à évoluer. Évoluer, c'est continuer d'entretenir notre corps animé en le considérant comme un tout : une âme qui anime la matière, guidé par le souffle de l'esprit et qui s'inscrit dans les relations et l'environnement.
Philippe Wallon explique que plus on va loin dans l'évolution, plus le mental gagne en universalité et perd en individualité.


L'acte de création, tout comme la méditation ou la prière permet de relier la triade. Il s'agit d'observer et de laisser passer les sensations physiques et les pensées, pour laisser agir l'esprit. La triade est à l'image de la Trinité chrétienne. Dans la religion chrétienne, Marie, anagramme de "aimer" est la mère de Jésus. L'Esprit est la confiance donnée à la Vierge Marie.
L'Esprit, "Ruach" en hébreu, est féminin. "Ma mère, l'Esprit saint", dit Jésus dans l'évangile des hébreux, le plus ancien des évangiles non canoniques.


"L’Esprit, le Souffle de vie, le Silencieux, le Fécond, semble susciter l’état maternel comme capacité spirituelle d’accueillir, de guérir, de se soumettre toute vie pour la faire grandir. L’Esprit "couve" les eaux originelles pour qu’elles puissent porter le Verbe Créateur." Olivier Clément


Le père est représenté par Dieu, qui s'exprime par le fils fait homme, Jésus. Il envoie des messages par le biais du corps. Le corps aide l'âme en l'informant, à s'adapter au monde extérieur. Dans les évangiles, la vigilance du père est représentée par la veille des disciples.


Le fils, c'est l'enfant, l'humanité. La chair réunit le corps et l'âme, le père et l'enfant, guidés par le souffle de l'esprit. Le fils est la manifestation, l'expression, l'homme.


"Il me dit "Jean, Jean, pourquoi doutes-tu, et pourquoi as-tu peur? Je suis celui qui est toujours avec toi, je suis le Père, je suis la Mère, je suis le Fils."
Écrit gnostique apocryphe de Jean, B21,13-22,16


On retrouve dans les dix commandements : "Honore ton père et ta mère". Il ne faut cependant pas faire d'amalgame et ne pas rechercher dans ses parents humains ou dans son conjoint, des dieux qu'ils ne sont pas.


Comme dans l'univers, comme dans la Trinité, au sein de chacun de nous, il y a le père, il y a la mère et il y a l'enfant. Le père et la mère sont des modèles.

 

L'enfant se construit en se reposant sur ses parents, il a confiance en eux. Une fois adulte, il est parfois perdu et ne sait plus sur qui se reposer. Quand il n'y a plus personne, il reste toujours une espérance, dans la création, dans la foi.

 

Le mot "foi" vient de "pistis" en grec et suggère l'idée de confiance. La foi n'est pas une croyance, c'est une certitude.


"La foi est le fondement de ce que l'on espère et la preuve de ce qu'on ne voit pas." Pirot et Clamer - The Catholic Press


La terre, c'est aussi la mère qui est en nous, et la mère, c'est la confiance. Ce symbole signifie donc : faire confiance pour s'aimer à nouveau. L'expiration est la fin et l'inspiration le commencement. Cela symbolise tout simplement le cycle de la vie. C'est-à-dire souffrir/mourir/ressusciter, passer de l'Homme esclave à l'Homme libre. Une fois que l'on connaît ce cycle, on l'accepte et on est plus confiant.


Les religions monothéistes considèrent que Dieu ou Allah est le créateur de l'univers, à la différence du bouddhisme ou de l'hindouisme qui représentent Dieu comme étant l'univers. Dans la première vision, dualiste, Dieu veille à l'harmonie, dans la seconde, non dualiste, Dieu est l'harmonie.


"On voudrait que la spiritualité soit facile, rapide et bon marché." Dalaï-Lama

 


Commentaires

 

1. Mr-He  le 31-08-2016 à 08:58:24  (site)

Bonjour
heureux de te lire à nouveau.
je ne laisse pas souvent de com chez toi, mais je regarde tes articles
merci du compliment
bonne journée

 
 
 
posté le 07-08-2016 à 18:53:03

Texte de chanson : "En colère"

En colère


Tu te lèves et tu lèves le ton
Parce que tu n'es pas d'accord
Tu fuis la conversation
Et tu m'en veux encore
Tu dis que le rapport de force
Permet de donner son opinion
Je sens que ce soir tu t'efforces
De m'en faire la démonstration


J'aime ta présence d'esprit
Quand tu te mets en colère
Quand tu pleures quand tu cries
Tu oublies tes manières


Tu parles de ton expérience
Et tu es fière de toi
Quand tu cites des références
Que je ne connais pas
Et tu cries au scandale
Quand je te dis que la culture
Moins on en a plus on l'étale
C'est comme la confiture


J'aime ta présence d'esprit
Quand tu te mets en colère
Quand tu pleures quand tu cries
Tu oublies tes manières

 

 photo du net

 


Commentaires

 

1. gegedu28  le 08-08-2016 à 12:24:31  (site)

Bonjour,
... il y a de la recherche dans ce poème, et çà rime !
smiley_id117184
Bonne continuation.
Gégédu28

2. ilena  le 11-08-2016 à 08:17:40  (site)

bonjour therese sympa ce poeme bien ecrit, passe une bonne journée bisous ilénasmiley_id119149

3. chasseloup  le 23-08-2016 à 22:49:23  (site)

Salut Thérèse, celui là me rappelle tes chansons. En le lisant, on aurait presque envie que ça aille plus loin encore dans les exemples donnés, dans les situations, et dans les transformations cocasses dans lesquelles nous mettent la colère... Chouette! philippe

 
 
 
posté le 01-08-2016 à 11:18:19

ARTICLE : Les clefs

Les clefs


La tempête ne fait pas chavirer mon bateau, elle me remue, me remet en action. Elle a une fin. Je suis toujours impatiente qu'elle se termine, même si chaque fois je comprends sa nécessité après coup. Personne n'aime la souffrance. J'ai tant besoin de la comprendre. Mais les clefs n'arrivent qu'après, les clefs qui ouvrent les portes de la joie. Alors j'embrasse la souffrance pour accéder à la clef qui ouvre la porte de la joie. C'est grâce à cette clef que je pourrai comprendre enfin.

 

Cela voudrait il dire qu'il faut nécessairement souffrir pour comprendre et pour connaître la joie ? Pas forcément, on peut peut-être ne pas se mettre en danger. Vivre avec un tel discernement est-il possible ? Et fuir la souffrance ? Le corps a ses limites. La souffrance, quand elle se présente, elle frappe à une porte, puis à une autre, puis à toutes les portes jusqu'à ce que l'une d'entre elle s'ouvre. Elle rentre la souffrance, elle se précipite parfois, elle peut être radicale comme elle peut être lente. Elle n'est pas si vicieuse, c'est nous qui lui avons fermé les portes. Imaginez attendre et attendre que quelqu'un vous ouvre. Plus vous attendez, plus vous avez faim, soif, plus vous êtes énervé. Alors quand la souffrance s'invite, il faut l'embrasser, cela demande un effort ou plutôt un abandon surhumain, mais vital. C'est difficile d'ouvrir cette porte, de savoir ce qui nous attend. C'est plus facile si on s'abandonne, si on a cette certitude qu'en acceptant d'ouvrir cette porte, on trouvera une clef, la clef qui permet de se connaître, de comprendre et d'avancer.

 

L'action consiste à accepter d'ouvrir la porte et à la laisser ouverte. L'action peut être dans l'abandon. La joie ne se trouve pas dans l'action mais dans la découverte, dans l'instant magique où l'on accède à la clef, celle qui semble tomber du ciel, celle que l'on a cherché parfois pour fermer à double tour les portes auxquelles frappait la souffrance. Cette clef ne tombe pas du ciel sans effort, sans action, mais elle n'est pas dans l'action, elle vient après, quand parfois même on ne l'attendait plus, on n'y pensait plus.


Peut-elle apparaître dans la désespérance ? La désespérance fait partie de la souffrance, elle en est même le point culminant. La clef vient après. Dans la désespérance, on ne la voit même pas, quand bien même elle nous tomberait dessus, on ne pourrait pas y prêter attention. Alors elle ne tombe pas dans ces moments là, il faut les laisser passer.


Et dans le vide ? La clef peut elle tomber dans le vide ? Dans le vide, on est tout disposé à s'en saisir, on l'entend même arriver, on sent le petit souffle de la descente. Pourtant, le vide n'est pas l'action. Si, faire le vide, c'est comme faire le ménage, c'est épuisant, parfois sale et ingrat, mais ça laisse la satisfaction d'une impression de propre, même si on sait que ce sera un jour à nouveau sale.
Ne pas se laisser envahir, c'est accepter de faire le ménage, sans que cela devienne un toc, ce qui reviendrait à se couper du reste du monde. Faire le ménage, faire le vide, c'est savoir dire non, stop, sors de là, je ne suis pas d'accord. C'est savoir préserver son espace, c'est savoir se livrer aussi, pour se faire accepter. C'est savoir, surtout, ouvrir la porte pour aérer, faire des courants d'air sans avoir peur du monde extérieur. Parce que chez nous, c'est chez nous et que nous sommes seul à décider qui entre et qui sort. Il ne faut pas laisser entrer n'importe qui, et même si on peut se tromper, il faut savoir lui demander de partir.

 

On ne peut pas fuir de chez soi, on ne peut pas fuir de son corps, on ne peut pas fuir de son âme. Et on ne peut pas fuir éternellement le monde. Alors il faut savoir danser, danser seulement en choisissant le bon partenaire, celui qui ne salira pas, celui qui saura se faire petit quand on en aura besoin, celui qui nous laissera ouvrir les portes de la souffrance et attraper la clef de la joie. Celui qui respectera le vide et le plein. Celui qui saura être là sans s'imposer, sans s'opposer, sans se reposer sur notre espace intérieur.

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 01-08-2016 à 12:57:55  (site)

Bonjour Thérése, j'aimerais pouvoir attraper ces clefs, mais par moment, cela me semble impossible !
Accéder à la clef qui ouvre la porte de la joie...
MERCI, joliment écrit, fanfan76

2. ilena  le 02-08-2016 à 08:40:47  (site)

bonjour thérese c est trés beau ce que tu as ecrit oui la clef de la joie je crois que tout le monde voudrait la trouver elle est précieuse bonne journée bises iléna

3. fanfan76  le 02-08-2016 à 12:56:50  (site)

Merci Thérèse, je viens de te mettre dans mes favoris, j'aurai plaisir à revenir, fanfan

4. 7andre  le 05-08-2016 à 08:28:32  (site)

Merci pour votre passage et votre com sympatique.

5. ilena  le 05-08-2016 à 08:38:22  (site)

bonjour therese bonne journée garde bien tes clefs bises iléna

6. gegedu28  le 08-08-2016 à 12:39:13  (site)

Bonjour,
Comme vous parlez de clefs, une histoire de clé qui me vient à l'esprit :

Un jour, comme tous les jours d’ailleurs, je rentrais chez moi, assis dans le TER qui dessert les gares entre paris-Montparnasse et Chartres, et ce jour là je fus surpris par un voyageur particulier, tout vêtu de noir, un chapeau sur la tête, et tenant à la main une énorme clé.
J’avais bien vu que c’était un religieux, mais je n’avais pas osé aborder la discussion avec lui, préférant rester dans l’interrogation, dans mes imaginations.
Quelle ne fut pas ma surprise, quelques jours plus tard, en découvrant que le nouvel évêque de Chartres venait de prendre possession de la cathédrale de Chartres, et donc de l’évêché.
… l’énorme clé : mais oui bien sûr, c’était symbolique !
Aujourd’hui je regrette de ne pas lui avoir adressé la parole, … mais m’aurait-il avoué en avance sa nouvelle prise de fonction ?
Mystère, tout est resté dans l’anonymat, le secret, mais je garde en mémoire cet homme avec son énorme clé.

Au plaisir de vous lire.
Gégédu28, ... Gérard pour les intimes.

 
 
 
posté le 25-07-2016 à 19:05:21

Essai : La sagesse, la beauté et la force

La sagesse, la beauté et la force


"Un enfant accompagne le sculpteur chercher un morceau de
marbre. Chaque matin, l'enfant regarde le maître tailler la pierre.
Un jour, la sculpture est terminée et un magnifique cheval
apparaît. Le petit enfant regarde, émerveillé et dit au sculpteur :
Comment savais-tu qu'il y avait un cheval dans la pierre ?"

Légende grecque

 

 

 

 


Le père est la sagesse, il donne la pierre, la parole, la matière. La mère est la beauté, elle sculpte la matière, la fait fructifier, la rend vivante et belle. Et l'enfant, grâce à son innocence, s'étonne de ce qui s'y trouve révélé. Il est la force vivante.

 

Dans L'analyse transactionnelle, Éric Berne met en évidence les trois états du Moi : le parent, l'adulte et l'enfant. Il évoque également le triangle de Karpman qui fait état des rôles symboliques utilisés dans les relations : la victime, le persécuteur et le sauveur. Il existe toujours trois personnes et chacun change de rôle en fonction des positionnements des autres. Ces rôles sont bien sûr inconscients. Il nous appartient d'en prendre conscience pour que le triangle ne devienne pas un cercle vicieux. Par exemple, si l'enfant qui est en moi prend le rôle de la victime, le père protecteur devient persécuteur en passant de l'adulte à l'enfant, et la mère est la sauveuse, en restant parent. Au sein de l'univers, l'humanité est enfant et persécutrice, le ciel est adulte et sauveur, et la terre : victime et parent. L'humanité devient ainsi victime d'une terre persécutrice. Les rôles changent et peuvent changer en permanence, la terre bouge, chacun d'entre nous est mouvant. Et tout ce qui se passe à l'extérieur nous révèle ce qui se passe à l'intérieur.

 

 

 

 

Photos : trouvées sur le net


Fable amérindienne:
Assis près d’un feu de camp, tout en fumant sa pipe, un vieux chef indien racontait à son petit-fils :
"Un combat a lieu tous les jours à l’intérieur de moi, un combat terrible entre deux loups : l’un est mauvais: regret, tristesse et solitude, fermeture, avidité, arrogance, suspicion, apitoiement sur lui- même, distance, colère, envie, culpabilité, ressentiment, égoïsme, complexes, mensonges, fermeture, vanité... l’autre est bon : il est paix, joie, amour, chaleur, douceur, espoir, confiance, bienveillance, générosité, vérité, simplicité, bonté, présence et proximité... Le même combat a lieu en toi-même et à l’intérieur de tout le monde".
Le petit-fils dans toute sa candeur d’enfant réfléchit pendant quelques minutes puis demanda à son grand-père: "Quel sera le loup qui VAINCRA?"
Le vieux chef indien répondit simplement : "Celui que tu nourris!"

 


Commentaires

 

1. ilena  le 25-07-2016 à 17:50:59  (site)

très beau texte de Berne tes photos sont belles bonne soirée a bientot

2. nounouangel  le 27-07-2016 à 14:32:42  (site)

Bonjour Thérèse très jolie texte et bien joli blog! belle fin de journée à bientôt *Ange*

édité le 27-07-2016 à 16:32:54

3. christineb  le 27-07-2016 à 20:05:50  (site)

Merci pour ton commentaire, bon jeudi.

4. banga  le 28-07-2016 à 12:24:46  (site)

Très beau texte bonne fin de semaine @+

5. ThereseF  le 28-07-2016 à 15:32:05  (site)

Merci pour vos commentaires sympathiques!

6. mesimages  le 29-07-2016 à 12:04:19  (site)

Coucou Thérèse merci pour avoir laisse un com sur mon nouveau blog pas trop habituée mais ça va faire bisous et un bon week endNine

7. holly  le 29-07-2016 à 12:55:32  (site)


bon week-end à toi

8. ilena  le 31-07-2016 à 08:50:37  (site)

bon dimanche au soleil bises iléna

 
 
 
 

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